La culture apprenante de l’erreur : un ingrédient de la QVT

 

Le contexte VICA (volatile, incertain, complexe et ambigu) dans lequel nous évoluons, renforcé par la pandémie, nous conduit à repenser nos modes de management mais aussi l’engagement des collaborateurs. Et si impulser une dynamique d’apprentissage des erreurs permettait de développer le bien-être de ses collaborateurs ?
Nous avons tous rencontré ce manager qui soutenait positivement ses équipes et proposait régulièrement des nouvelles façons de procéder qu’il avait testé avec son équipe. Sans aucun doute, ce manager s’est engagé dans une démarche de management positif de l’erreur, considérant l’erreur comme source d’amélioration et surtout d’innovation. Ce manager ne fait pas pour autant de confusion des ordres : il sait non seulement distinguer une insuffisance professionnelle mais aussi une faute (considérée comme un manquement professionnel) d’une erreur.
Commettre une erreur, c’est se tromper de manière non intentionnelle dans un cadre pour autant défini avec des règles et un objectif à atteindre. Dans ce contexte où le manager encourage l’essai et accepte le risque d’erreur, les individus ne vont pas hésiter à prendre des risques et être créatifs. Sécurisés, ils vont ressentir un bien-être au travail.
D’autant plus, si le manager sait reconnaît ses erreurs. En effet, l’exemplarité est une qualité indéniable pour promouvoir la culture de valorisation des erreurs dans un contexte de Qualité de Vie au Travail.
De la même manière, comprendre les échecs par des retours d’expérience permet de faire progresser les équipes et d’instaurer un climat de confiance.
La dynamique d’apprentissage des erreurs est un levier intéressant à mettre en œuvre dans les accords QVT et aura indéniablement des retombées positives sur l’ensemble de l’organisation, alors en capacité permanente de rebondir.

 

 

Laurence MERGER

Consultante Ressources Humaines